Le marché de l'immobilier progresse
Century 21 vient d'annoncer que les moins de 40 ans réalisent près de la moitié des transactions immobilières dans l'ancien (46 %). Quant aux plus âgés, ils profitent de la faiblesse des taux pour se lancer dans les investissements locatifs . Laurent Vimont, président de Century 21 énonce : « Si on observe un fléchissement des ventes dans le neuf, le marché immobilier reste solide dans l'ancien. Nous allons réaliser un nombre de transactions record en 2018 »
Au troisième trimestre, le nombre de ventes a même progressé de 1,3 %, battant ainsi le record établi un an auparavant. Et cela malgré le fait que les prix continuent d'augmenter (+2,6 % dans l'ensemble de la France, à 2 539 euros le m² en moyenne). La raison de cette progression est certainement à aller chercher du côté de l'amélioration des conditions d'accès aux solutions de financement ainsi qu'à la faiblesse des taux immobiliers.
Des conditions de financement avantageuses
Rappelons qu'en moyenne, les taux d'intérêt se situent autour de 1,45 % alors que dans le même temps l'inflation est de 2,1 %, d'après la Banque de France. « Grâce à la faiblesse des taux, la plupart des Français peuvent passer du “je voudrais acheter” au “je peux acheter”. Un couple gagnant 3 000 euros net par mois peut facilement emprunter 200 000 euros sans apport initial et réaliser son rêve de devenir propriétaire », explique Laurent Vimont.
Vive l'investissement de 40 à 50 ans
C'est l'une des tranches d'âge qui profite au mieux des circonstances favorables. Ils réalisent des placements « Investir entre 40 et 50 ans s’avère en effet un bon calcul qui pourrait permettre d’avoir remboursé intégralement son prêt à la retraite », énonce Laurent Vimont. Notez qu'actuellement 22,6 % des transactions immobilières concernent un investissement locatif.
Paris marche seul
À Paris avec un prix du m2 qui a progressé de 1000 euros en 2 années pour atteindre une moyenne de 9 621 euros, la capitale offre moins d'opportunités pour l'ensemble des classes sociales.Les cadres sup et professions libérales mènent la barque en réalisant à eux seuls plus de 54,2 % des transactions. La proportion d'employés et d'ouvriers à acheter est quant à elle passée de 10 % à 5 %.